Pour être tout à fait honnête, je suis devenue heureuse sans raison grâce à la Thaïlande et un livre dont je vous parle à la fin de mon article.
Comme beaucoup de personnes, et vous aussi sans doute, j’ai longtemps cherché le bonheur à l’extérieur de moi. Les années passant, je me suis aperçue qu’on n’est pas plus heureux quand:
- on a enfin la maison dont on rêvait
- une belle voiture
- un nouveau job
- un nouveau mari ou une nouvelle femme 😉 (je plaisante bien sûr)
- gagné au Loto (ce qui ne m’est jamais arrivé…)
- etc, etc…. on peut allonger la liste à l’infini
Mais tout ça, ce sont des arguments fallacieux qui empêchent de regarder la vérité en face pour rester dans sa zone de confort et continuer à se plaindre.
Pour être heureux, il faut prendre sa vie en main, ne pas avoir peur de recevoir des coups et surtout ne pas laisser les autres décider pour soi. Je me suis mariée jeune, m’installant dans une vie sans histoire, sans me poser de question, laissant les événements et mon entourage choisir ce qui était bon pour moi. Grave erreur!!!
Après un divorce et quelques déboires sentimentaux et professionnels, j’ai décidé de réagir. J’étais en train de couler et comme j’aime la vie par-dessus tout, je me suis dit: « OK, quand on est au fond de l’eau, il suffit de donner un coup de pied pour remonter ». J’ai tout plaqué et je suis partie faire un break de plusieurs mois en Thaïlande, pays que je connaissais à peine n’y ayant séjourné que 15 jours deux ans auparavant. Le bagage était plutôt mince. Aujourd’hui, je peux dire que c’est la meilleure décision que j’ai prise. J’ai beaucoup appris, sur moi-même, sur la vie et sur le bonheur. Et j’ai compris que le bonheur véritable, celui qui vous gonfle d’allégresse, est en soi.
Peu importe votre compte en banque, si vous avez compris cela, vous êtes l’homme ou la femme le (la) plus riche du monde.
Si nous avons du mal à voir le bonheur ce n’est pas tout à fait de notre faute. Pour cela, il faut remonter à la nuit des temps, à l’époque où les humains risquaient de se faire croquer par les animaux sauvages. Notre esprit a intégré le danger à la puissance 10 et même si aujourd’hui nous ne risquons plus de rencontrer un dinosaure en traversant la rue, nous continuons de croire que si nous avons un cocon douillet, de l’argent, etc… (voir plus haut), nous sommes protégés du malheur et donc plus heureux, CQFD. Ce qui est faux, vous l’avez compris et expérimenté.
La première chose qui frappe le visiteur lorsqu’il arrive en Thaïlande, c’est le sourire. Il émane des habitants de ce pays une tranquillité et un bien-être qui étonne l’Occidental toujours en quête du Graal, ce qui revient à chercher son poisson rouge dans l’océan. Comment peut-on garder le sourire quand on vit dans le dénuement se demande notre voyageur qui a tout et n’est pas heureux? La première chose, toute bête, est de faire comme les Thaïs: sourire. Cela semble ridicule dit comme ça et pourtant si vous le faites, vous vous apercevrez vite qu’il vous est impossible d’avoir une pensée négative lorsque vous souriez. Vous commencez à créer un cercle vertueux et vous attirez des personnes qui vous ressemblent. Deuxième point, soyez optimiste et voyez le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. Enfin, et c’est certainement le plus dur, vivez dans le présent, cessez de vous projeter dans l’avenir ou de ressasser le passé. Les bouddhistes disent à juste titre que le passé n’existe plus et que le futur n’existera peut-être jamais. Alors à quoi bon se prendre la tête, hein? Savez-vous que dans notre pays, la France, les comptes épargne les plus importants sont détenus par des octogénaires et que de nombreux quinquagénaires commencent à équiper leur salle de bains pour leur vieux jours (douche à l’italienne, barres de maintien et pourquoi pas les couches tant qu’ils y sont!). Ils attendent quoi pour vivre? Il est où le bonheur là-dedans? Après ils s’étonnent d’être malades. Si vous passez votre vie à anticiper le malheur et la maladie, soyez rassuré ils finiront par vous tomber sur le coin du nez.
Quand on commence à chercher le bonheur, on le trouve. Un jour je suis tombée sur un livre qui m’a été très utile pour approfondir ce que j’avais commencé à expérimenter en Thaïlande. A défaut de voyage au long cours, vous pouvez commencer par là, vous ne regretterez pas votre investissement.
La lecture du livre de Marci Shimoff (que j’ai lu et relu), vous aidera à être heureux si vous ne l’êtes pas. Et si vous l’êtes déjà, il renforcera votre état de bien-être en vous apprenant plein de choses intéressantes.
Cliquez sur le lien ci-dessous
Ce livre très complet aborde les différents mécanismes du cerveau grâce à des recherches dans les domaines de la psychologie positive et la neurophysiologie. Ecrit dans un style alerte non dénué d’humour, il donne des exemples concrets à travers les expériences de personnes qui avaient tout pour être malheureuses et ont réussi à faire naître en elles ce bonheur sans raison auquel nous aspirons tous.
Vous pouvez le trouver sur Amazon il s’intitule : L’infidèle-Le temps des doutes Saison 1 Florence DAUPHIN. La suite sort le mois prochain 🙂 Mon plus beau livre sera sans doute celui de l’an prochain. Je raconte justement ce changement de vie 😉
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Merci pour votre commentaire inspirant. Trop de personnes ont peur de sortir de leur zone de confort qui, bien souvent, se révèle être une prison. On n’a pas besoin de partir à l’autre bout du monde, ce qui compte c’est le chemin accompli en soi. Bravo à vous ! Où peut-on trouver votre livre ? 😉
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Et oui, tout plaquer, sortir de sa zone de confort ça change quelqu’un ! J’ai fait la même chose en 2008. Bien que je ne sois pas partie très loin (en Corse) avec une culture bien ancrée. Ce fut une révélation, un bouleversement très positif. Et surtout, ce changement a sauvé mon couple et mes liens familiaux. Que du bonheur à Ajaccio avec mon mari et mes 3 grandes filles installées aussi sur Ajaccio ,malgré la maladie qui m’a frappée en 2010 et m’accompagnera jusqu’à la fin d mes jours… Si j’avais dû y faire face avant mon changement de vie, je ne suis pas certaine d’avoir pu le vivre avec autant de recul. C’est un très bel article quand on sait que la Thaïlande est l’endroit où j’ai toujours voulu aller, ça fait plaisir des témoignages comme celui-là !
Pour ma part, la Corse associée à ma maladie m’ont aussi permis de reprendre l’écriture et de publier mon premier livre en 2016. Et j’en ai encore 2 en préparation et la suite du premier qui bientôt. On se sent bien quand on accompli des choses qui ne sont pas banales.
Alors à tous, je dis: n’ayez pas peur, sautez le pas !
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Merci Daniel pour ton commentaire. Et oui, on peut aimer les belles choses sans être un matérialiste forcené.
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Sylvie, bravo et belle analyse qui est tout à fait réelle.
Mais seule les âmes sensibles peuvent éprouver tous ces sentiments. Je suis entièrement d’accord avec toi, même si je ne suis pas parti comme toi à l’étranger, mais comme je suis déjà aller dans des pays « pauvres » je suis devenu moins matérialiste même si j’aime les belles choses.
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