Ce livre de Laurent Gounelle se passe à Bali mais son action pourrait tout aussi bien se dérouler en Thaïlande. En effet, l’auteur cite en exergue une réflexion de Bouddha : « Nous sommes ce que nous pensons. Avec nos pensées, nous bâtissons notre monde. »
Julian, un jeune homme en vacances à Bali, décide quelques jours avant son retour de consulter un vieux guérisseur sans raison particulière. Il n’a pas de problème de santé, son seul souci vient de son poids: il se trouve trop maigre et pense que les femmes ne le regardent pas à cause de ce physique qu’il juge ingrat.
Mais est-ce vraiment l’unique raison?
Un parcours initiatique
Après avoir posé son diagnostic – Julian n’est pas heureux – le vieux sage va l’entraîner dans un parcours initiatique à la découverte de lui-même d’où il ressort que rien de ce qui nous arrive dans la vie n’est le fruit du hasard.
En suivant les péripéties de Julian, le lecteur part aussi à la découverte de lui-même. Ce petit livre nous en apprend beaucoup sur la personne qu’on croyait être. Notre réalité est le fruit de nos pensées. Il n’y a pas de réalité universelle, chacun construit la sienne. Il est intéressant de découvrir pourquoi et comment. C’est ce que le livre de Laurent Gounelle nous apprend.
Une fois ne suffit pas
J’avais déjà lu « L’homme qui voulait être heureux » paru chez Pocket en 2012 et je l’ai ressorti l’autre jour (il était dans un carton) suite à un article paru sur un blog qui présentait un ouvrage similaire (je ne le retrouve pas, agrhhh!). Je l’avais oublié et il se rappelle à moi d’une façon détournée. J’ai donc repris sa lecture avec le même plaisir que la première fois.
Lorsqu’on lit un livre de développement personnel (le mot est lâché), on songe qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil et que l’auteur nous abreuve d’évidences. Pourtant, si l’on creuse un peu, on s’aperçoit que ces « évidences » ne sont pas si évidentes que ça puisqu’on ne les met pas en application.
Pendant longtemps, une petite voix ne cessait de trotter dans ma tête, vous savez la petite voix sympathique qui vous dit que vous n’êtes bon(ne) à rien, que vous échouez dans tout ce que vous entreprenez et qu’il n’y a aucune raison pour que cela change. Un jour j’en ai eu marre et je me suis posé la question suivante: « Parlerais-je ainsi à mes amis? Et si mes amis s’adressaient à moi de cette façon, les garderais-je dans mon entourage? » La réponse était non, bien sûr. Depuis, je vais beaucoup mieux et je ne rate pas une occasion de me féliciter quand je le mérite.
Votre compagnon pour la vie
La seule personne avec laquelle vous êtes certain(e) de passer le reste de votre vie, c’est vous-même, alors autant vous aimer et si « L’homme qui voulait être heureux » peut vous y aider, eh bien ne passez pas à côté de cette chance et de votre plaisir. Le livre de Laurent Gounelle se lit rapidement, son style est alerte et non dénué d’humour.
Moi aussi je l’ai adoré. J’ai écrit l’article après la deuxième lecture. Je le relirai dans quelques mois, il y a toujours une leçon à en tirer
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